Gerome Jean-Leon

Jean-Léon Gérôme se rendit à Paris en 1841 et fut élève de Paul Delaroche, qu'il accompagna en Italie (1844-1845). A son retour, il se fit connaître au Salon de 1847 par son Combat de coqs, toile qui déjà illustre son soucis du détail authentique et pour laquelle il reçu une médaille. Puis il changea de genre aussitôt et exposa : La Vierge, L'enfant Jésus et St-Jean, et, comme pendant : Anacréon, Bacchus et l'Amour. Gérôme obtint cette année-là une deuxième médaille (1848). Il a donné ensuite : Bacchus et l'Amour ivres, un intérieur grec et un Souvenir d'Italie (1851), une Vue de Paestum (1852), une Idylle (1853). Gérôme fit des excursions en Turquie, sur les bords du Danube (1854), et en Égypte (1857), y remplissant ses carnets de nombreux dessins. En 1855, il envoya à l'Exposition Universelle un Pifferaro, un Gardeur de troupeaux, un Concert russe et une grande toile représentant Le siècle d'Auguste et la naissance de Jésus-Christ, acquise par le ministère d'Etat. Sa réputation augmenta considérablement au Salon de 1857, où il exposa sept tableaux d'un genre plus populaire, entre autre : la Sortie du bal masqué ou le Duel de Pierrot. Gérôme s'est aussi manifesté comme sculpteur avec beaucoup d'habileté. Son Rétiaire et son Sagittaire sont deux figurines excellentes. Ses groupes Gladiateurs, Anacréon, Bacchus et l'Amour, et ses statues d’Omphale (1887) et de Bellone (1892) (cette sculpture, en ivoire, métal et pierres précieuses, fut exposée à l'Académie Royale de Londres et attira beaucoup l'attention), Tanagra, etc., sont autant d'oeuvres remarquables. L'artiste a aussi commencé une série intéressante de sculptures de conquérants, travaillées dans l'or, l'argent et les gemmes : Bonaparte entrant au Caire (1897), Tamerlan (1898) et Frédéric le Grand (1899). C'est également à Gérôme que l'on doit la statue du duc d'Aumale qui se trouve devant le château de Chantilly (1899). En 1864, il devient professeur de peinture à l'École des beaux-arts. Gérôme connu un large succès de son vivant, si bien qu'il eut son buste dans la cour de l'Institut. Pourtant, à la fin de sa vie, sa farouche hostilité envers les impressionnistes qu'il considérait comme "le déshonneur de l'art français", contribuera au déclin de sa popularité. Article couvert par la Licence de documentation libre GNU. Article disponible sur Wikipedia.

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